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ACTUALITÉS MENSUELLES


 

28 février 2004

Les Haïtiens manifestent à New York, Chicago, Boston et Miami contre la "barbarie"

 

New York , 27 février 2004 (AHP)

La communauté haïtienne de New York s'est déclarée vendredi mobilisée contre la situation de barbarie entretenue depuis plusieurs semaines dans le pays par les membres de l'ancienne armée et du groupe paramilitaire FRAPH.

Les haïtiens de New York manifestent ce samedi à Brooklyn pour dire non au retour de l'organisation terroriste FRAPH et l'ancienne armée responsable de la mort de plus de 5 mille personnes pendant la période du coup d'état sanglant de 1991.

Un des organisateurs de cette manifestation Pierre Florestal, a appelé a la mobilisation générale pour contrer l'action des hommes armés se réclamant de la plate-forme de l'opposition qui terrorisent la population.

Une manifestation en faveur de la paix et du respect de la constitution haïtienne est prévue pour jeudi à Boston et Miami.

Les haïtiens de Chicago manifestent pour les mêmes raisons ce vendredi à Chicago. Les responsables de ces différents mouvements ont accusé jeudi l'administration Bush de travailler contre la démocratie et d'apporter un soutien tacite à l'opposition armée qui sème la terreur en Haïti.


La police haïtienne a repris le contrôle

du commissariat de la ville des Cayes

 

Les Cayes , 27 février 2004 (AHP)

La police a repris ce vendredi le contrôle du commissariat des Cayes (180kms au sud de la capitale) après que des partisans armés de l'opposition basés à Pont-Gombo, l'eurent pillé et incendié la veille. Les partisans de l'opposition qui ont endossé des uniformes de la police, ont également libéré des prisonniers qui étaient incarcérés dans le commissariat pour des crimes divers et ont assassiné au moins un membre d'organisation populaire.

Plusieurs de ces prisonniers ont incendié à Lévy (Camp-Perrin) les domiciles de citoyens qu'ils ont acusés de les avoir fait arrêter pour leur implication présumée dans l'assassinat en septembre 2003 d'un coopérant belge Philippe Carlier qui travaillait dans l'atelier/école de Camp-Perrin.

Des tirs nourris ont été entendus en milieu de journée dans la troisième ville du pays. Des milliers de membres de la population étaient également dans la rue pour crier leur refus de la violence et du terorisme.

Des vols de véhicule ont également été signalés. Des partisans armés de l'opposition auraient utilisé pour commettre leurs forfaits dans la région des Cayes, un véhicule de l'EPPLS qu'ils avaient volé au début du mois.

La confusion qui règne présentement à Port-au-Prince favorise toutes les situations. En dépit des violences et des pillages, la communauté internationale particulièrement les Etats-Unis, la France et le Canada conditionne l'envoi d'une force de paix en Haïti à la conclusion péalable d'un accord politique entre le gouvernement et l'opposition.

Mais la plate-forme des 184 qui se dit contre toute solution négociée, refuse de condamner les exactions d'un groupe d'hommes armés se réclamant de l'opposition et qui se livrent au pillage et aux meurtres dans toutes les zones qu'ils déclarent avoir libérées.

On apprend que le gouvernement américain embarrassé par les critiques du camp démocrate pourrait envoyer incessamment plus de 1000 marines dans la rade de Port-au-Prince en prévison de toute aggravation de la situation. AH 27 février 2004


Le Conseil permanent de l'OEA déplore le rejet par l'Opposition

du Plan de sortie de crise de la CARICOM

 

Le Conseil permanent de l'OEA déplore le rejet par l'Opposition du Plan de sortie de crise de la CARICOM et appelle le Conseil de sécurité à prendre les mesures urgentes, nécessaires et appropriées pour faire face à la crise en Haïti. ---

Port-au-Prince, 27 février 2004 -(AHP)-

Le Conseil permanent de l'OEA s'est déclaré vendredi profondément préoccupé par la dégradation de la situation en Haïti et ses effets sur la population civile; le Conseil a dit déplorer profondément le fait que l'Opposition n'ait pas accepté le Plan de la CARICOM, lequel offre les meilleures possibilités pour un règlement pacifique de la crise actuelle, tout en exprimant l'espoir qu'elle reviendra sur sa décision.

Nous condamnons les actes de violence en Haïti, appuyons l'initiative de la CARICOM destinée à promouvoir un règlement pacifique de la situation, et exhortons toutes les parties à garantir en toute sécurité et sans obstacles, un accès total du personnel d'aide humanitaire nécessaire à toute la population civile, indique le Conseil qui affirme reconnaitre le rôle important de l'Initiative de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) pour aider à résoudre la crise politique, et celui de la Mission spéciale de l'OEA pour le renforcement de la démocratie en Haïti.

Il demande au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre, comme le prescrit la Charte des Nations Unies, les mesures urgentes, nécessaires et appropriées pour faire face à la crise en Haïti.

Il réaffirme son appui à la Mission spéciale de l'OEA en Haïti et aux activités qu'elle mène conformément aux résolutions connexes de l'OEA, et en particulier son appui à l'initiative de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) visant à promouvoir un règlement de la situation en Haïti.

Le Conseil permanent demande au Secrétaire général de l'OEA de rester en contact étroit avec le Secrétaire général des Nations Unies, et avec ses représentants pour assurer la coordination et la complémentarité des rôles que remplissent les deux organisations, particulièrement en tenant compte des activités de la Mission spéciale de l'OEA en Haïti, et de faire rapport au Conseil permanent sur les mesures adoptées dans ce but.

Intervenant jeudi sur la National Public Radio, le secrétaire général adjoint de l'OEA, Luigi Einaudi, s'est déclaré déçu des pressonns psychologique exercées par la communauté internationale contre le président Aristide.

L'unique solution à la crise doit passer par la négociation et la neutralisation des bandes armées qui terrorisent la population haïtienne et l'achèvement du mandat du président Aristide. La platefome de l'opposition accusée de connivence avec les bandes armées réclament depuis plusieurs mois que le Chef de l'Etat lui remette le pouvoir avant la fin de son mandat qui arrive à terme en février 2006.

La commuauté interrnationale qui avait soumis une proposiition de sortie de crise aux deux parties en conflit en Haïti reste insensibble aux violences exercées contre la populaion, en dépit du fait que c'est l'opposition qui a rejeté son plan.


27 février 2004

Kerry et Edwards critiquent Bush

sur sa gestion de la crise haïtienne

 

 

26 fév (AFP) -

Les candidats à l'investiture démocrate pour la présidentielle ont sévèrement critiqué jeudi l'administration Bush pour sa gestion de la crise haïtienne, au cours d'un débat électoral télévisé, à Los Angeles.

"Cette administration a donné toute légitimité aux rebelles pour qu'ils rejettent tout accord", a affirmé le sénateur du Massachusetts John Kerry lors de ce débat organisé par la chaîne de télévision CNN et le quotidien Los Angeles Times. Selon lui, l'administration entretient "une haine théologique et idéologique à l'égard du président Jean Bertrand Aristide".

"Ce président (George W. Bush : ndlr) aurait dû fixer un ultimatum", a poursuivi M. Kerry, le favori du camp démocrate dans la course à la Maison Blanche.

Son principal rival démocrate, le sénateur de Caroline du Nord, John Edwards, a pour sa part accusé le président Bush de s'être "désengagé" de la crise haïtienne. "Nous en sommes arrivés là du fait du désengagement caractéristique de ce président dans cette partie du globe toute entière", s'est emporté M. Edwards, un avocat de profession."D'ailleurs, c'est ce qu'il fait dans le monde entier. Nous en sommes là parce qu'il ne s'est pas impliqué" dans la crise haïtienne, a ajouté le sénateur Edwards.

Le révérend noir Al Sharpton, à la traîne dans tous les sondages, a pour sa part indiqué qu'il comptait se rendre en Haïti "dans les prochains jours" pour marquer sa solidarité avec les Haïtiens. Jean Bertrand Aristide, lâché par les Etats-Unis, le Canada et la France, a rejeté jeudi toute démission de la présidence d'Haïti et réclamé l'envoi de policiers internationaux pour contrôler les insurgés. -


Des organisations socio-professionnelles et populaires

appellent la population à la résistance

contre le plan des "terroristes"

 

Port-au-Prince, 26 février 2004 -(AHP)-

Les activités fonctionnent toujours au ralenti dans la capitale haïtienne en raison de la mobilisation de la population pour barrer la route aux bandits armés de l'opposition qui sèment la terreur dans plusieurs régions du pays et qui menacent d'attaquer Port-au-Prince.

Des membres d'OP se réclamant de Fanmi Lavalas se sont mobilisés en érigeant des barricades un peu partout dans le pays en vue de faire échec au plan des terroristes travaillant à la solde de l'opposition. Ce mouvement a provoqué un net ralentissement des activités au niveau du transport en commun et du commerce.

Ils ont réaffirmé leur détermination à lutter pour le respect des principes constitutionnels et pour empêcher le retour du groupe paramilitaire FRAPH qui travaille, ont-ils dit pour l'opposition. De nombreux membres d'OP ont réaffirmé pour leur part leur fidélité au président Aristide dont le mandat arrive à terme le 7 février 2006 et se sont dits prêts à se battre pour défendre leur vote et la démocratie.

Un porte-parole d'OP de la région métropolitaine de Port-au-Prince Jean Ernso, a appelé le secteur populaire à maintenir la mobilisation pour éviter une réédition des massacres perpétrés contre la population pendant la période du coup d'état par les anciens militaires et les membres de l'organisation terroriste FRAPH.

Pour sa part, le leader de l'organisation Jeunesse Pouvoir Populaire René Civil, a démenti les rumeurs tentant de faire croire que le président Aristide aurait signé sa démission. Cette stratégie avait été utilisée au lendemain du coup d'état sanglant de 1991, a-t-il rappelé. René Civil invite la population à rester mobilisée pour défendre le mandat de 5 ans du chef de l'Etat et à pas céder aux provocations de la plate-forme des 184. AH 26 février 2004


 

Lovinsky Pierre Antoine condamne

les violences perpétrées au Cap-Haïtien

 

Port-au-Prince, 26 février 2004 -(AHP)-

Le coordonnateur de la Fondation 30 Septembre Lovinsky Pierre Antoine, a condamné jeudi les violences perpétrées au Cap-Haïtien et dans dans d'autres régions du pays ces derniers temps. Des cadavres de citoyens assassinés par des hommes armés se réclamant de l'opposition sont trainés dans les rues de la 2è ville du pays sans attirer l'attention des secteurs haïtiens des droits de l'homme et de la grande presse internationale, a souligné Lovinsky Pierre Antoine.

Ce silence n'est rien d'autre qu'un appui tacite à ces exactions", s'est indigné M. Pierre-Antoine qui se demandent si ces gens partagent les mêmes idées que les terroristes.

Concernant les barricades érigées en certains points dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, Lovinsky Pierre Antoine se demande si elles sont plus nocives que les tueries et les actes de pillages organisées dans toutes les villes que les bandits disent avoir libérées. Il a fait savoir qu'il n'y a aucune gloire ni aucune fierté pour la plate-forme des 184 et ceux qui les soutiennent d'utiliser des forces terroristes pour prendre le chemin du pouvoir.

Pour sa part, le responsable de la Commission Nationale de Prière, le pasteur Edwidge Alexis, s'est déclaré préoccupé par la situation de violence qui se développe au Cap-Haïtien. Le pasteur Alexis appelle les groupes armés de l'opposition qui ont actuellement le contrôle de la ville à la retenue et au respect de la vie humaine.

Il a annoncé pour le 4 mars une journée de prière pour la délivrance d'Haïti et pour implorer la grace divine, afin que les "méchants cessent de tuer dans le pays". "Ceux qui prennent les armes pour la conquête du pouvoir, doivent cesser de faire couler le sang des innocents", a-t-il lancé. AH 26 février 2004


 

26 février 2004

NOUVELLES

de Presse

 

Le premier ministre de la Jamaïque

écrit au conseil de sécurité de l'ONU

P. J Patterson

 

Nouvelles du 25 février 2004

Le premier ministre de la Jamaïque écrit au conseil de sécurité de l'ONU pour lui demander l'envoi en urgence d'une force de paix en Haïti

Kingston, 25 février 2004 -(AHP)- Le premier ministre de la Jamaïque, P. J Patterson a écrit mercredi au conseil de sécurité de l'ONU pour lui demander l'intervention en urgence d'une force de sécurité en Haïti pour empêcher la poursuite de la violence dans le pays.

Dans une condamnation de la caricom du non-respect de la loi et de l'ordre en Haïti, le chairman de la caricom a déclaré avoir désigné son ministre des affaires étrangères K. D Knight pour participer à des discussions aux Nations Unies , à New-York. Si une décision doit être prise par le conseil de sécurité, nous nous attendons à ce que les discussions commencent avant la fin de la semaine, a fait savoir M. Patterson.Il a réitéré que les pays de la caricom ne reconnaitraient aucun gouvernement qui arriverait au pouvoir par la force des armes.

Pour sa part, le président Bush a encouragé les partenaires de la communauté internationale à participer à l'envoi d'une force de paix en Haïti. Mais il a ajouté que les parties doivent trouver auparavant une solution politique. La plate-forme politique des 184 a rejeté mercredi toute proposition de sortie de crise qui ne prévoit pas le départ du président constitutionnel, Jean Bertrand Aristide.

Dans un article publié ce mercredi, le Journal Libre Belgique, a écrit qu'il n'est pas exclu que les rebelles de l'opposition n'aient pas d'autre projet politique que la prise du pouvoir. " Il est parfaitement envisageable que s'ils arrivent à leurs fins, ils instaurent un régime pire que celui des Duvalier", a-il fait savoir. Dans toutes les villes qu'ils déclarent avoir libérées, ils ont commis des pillages et des exactions, écrit encore le journal, ajoutant que ces troupes ne sont que des milices dirigées par des trafiquants. AH 25 février 2004


 

John Kerry accuse l'administration Bush

de complaisance vis-à-vis des bandes armées en Haïti

 

John Kerry

Nouvelles du 25 février 2004

John Kerry accuse l'administration Bush de complaisance vis-à-vis des bandes armées qui sèment la terreur en Haïti

Boston, 25 février 2004 -(AHP)- Les pressions s'accentuent sur l'administration Bush pour qu'elle aide les autorités haitïennes à neutraliser les bandes armées se réclamant de l'opposition qui sèment la terreur dans plusieurs régions du pays.

Le principal candidat à l'investiture démocrate pour les présidentielles de novembre prochain, John Kerry, a fait savoir qu'en qualité de président des Etats-Unis, il ne permettrait pas que des terorristes prennent la population haïtienne en otage.

Dans des déclarations au New-York Times reprises mercredi par le Boston Globe, M. Kerry a accusé l'admistration Bush d'encourager l'instabilité politique en Haïti en tolérant des bandits armés qui menacent de rennverser un président connstitutionnel (Jean Bertrand Aristide).

" Je pense que l'adminisration Bush exacerbe la situation qui prévaut en Haïti par la suspenson de l'aide humanitairre à ce pays et par son comportement vis-à-vis d'Aristide", a lancé John Kerry.

Il a fait savoir qu'un tel comportement crée un environnement qui permet aux bandes armées de se développer. " Si j'étais president j'exercerais des pressions sur les bandits pour qu'ils renoncent à leur projet macabre, je les menacerais d'envoyer une force de maintien de la paix, a encore déclaré M. Kerry, pressant Bush d'être ferme et menaçant vis-à-vis de ces individus.

Dans un message aux bandits, le candidat démocrate a lancé: "vous ne pouuvez pas renverser le président Aristide et la démocratie doit grandir. " Nous sommes d'accord avec la nomination d'un nouveau premier minisre indépendant, mais vous ne pouvez pas réussirr dans votre plan criminel."


 

24 février 2004

 

DERNIERES DÉCLARATIONS

DE COLIN POWELL

 

23 février 2004

(Résumé des propos de M. Powell)

Lors d’un entretien accordé à l’agence de presse Knight-Ridder, le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, M. Colin Powell, a déclaré que les Haïtiens devaient surmonter leurs différends et trouver une solution politique à l’agitation actuelle.

"(...) il est urgent d’amener l’opposition à comprendre qu’il est temps d’avancer vers une solution politique". Quels que soient les griefs de l’opposition, a-t-il ajouté, "ils ne seront pas pris en compte s’ils se trouvent mêlés aux exactions des bandits et des assassins" qui ont toujours cherché à exploiter les Haïtiens.

La communauté internationale est prête à aider Haïti, "et il est important que cela soit fait multilatéralement", a-t-il affirmé, précisant que la communauté internationale était disposée à aider à former une police haïtienne et à venir en renfort aux policiers de l’Organisation des Etats américains (OEA) déjà sur place.

"La situation est suivie de près, car nous ne voulons pas qu’elle dégénère."

Les Etats-Unis ne veulent pas d’une solution qui forcerait le président démocratiquement élu à démissionner. "Tout ce qui se passe à Haïti doit être démocratique et conforme à la constitution", a affirmé M. Powell.

Le déploiement d’une force militaire n’est pas approprié, et ne le serait qu’après la négociation d’un accord politique.


24 février 2004

LE PREMIER MINISTRE YVON NEPTUNE

APPELLE L'OPPOSITION A ADOPTER

LE PLAN INTERNATIONAL

 

Port-au-Prince, 23 février 2004 -(AHP)-

Le premier ministre Yvon Nepune a appelé lundi la plateorme poltique de l'opposition à adopter le plan de sortie de crise proposé par la comuunauté internationale pour mettre un terme à l'escalade de la volence terroriste et participer aux efforts visant à permettre au peuple haïtien de participer à la construction d'un état de droit.

" Nous demandons à la plateforme de l'opposition de s'inspirer de l'exemple de sagesse du président Aristide pour endosser elle aussi le plan de paix de la comunauté intenationale qui réclame compromis et sacrifices de la part des deux parties".

Dimanche, les hommes armés se réclamant de l'opposition ont franchi une nouvelle étape en entrant de force au Cap-Haïtien (2ème ville du pays) où ils ont assassiné au moins une dizaine de persones, pillé et incendié des bureaux de l'Etat et des stations de radio appartenant à des proches du parti au pouvoir.

Le premier minnistre a dit déplorer que des trafiquants de drogue et d'armes et des anciens membres du groupe terroriste FRAPH continuent de semer la mort dans le Nord, l'Artibonite et le Plateau central. " Les terroristes ont détruit toutes les sources de vie de la population à Hinche et au Cap-haïtien. Ils ont paralysé tout accès à l'eau, la nourriture, la santé. l'école et l'electricité", s'est indigné Yvon Neptune, affirmant que c'est pour préserver le droit constitutionel du peuple haïtien de choisir ses représentants aux élections, que le président Aristide a signé le plan de sortie de crise soumis par la comunauté internationale.

Il a fait savoir que les autorités travaillent de concert avec la police pour trouver les moyens d'empêcher les trafiquants de drogue et les anciens membres du FRAPH de continuer à commettre des assassinats, d'incendier des commissariats de police et des bureaux de l'Etat. " Nous demandons à l'ensemble de la population de rester mobilisés dans la paix pour faire échec au plan terroriste", a encore lancé le chef du gouvernement.qui a également rapppelé que la comunauté internationale avait pris des engagements vis-à-vis de lla poplation haïtienne.


 

L'opposition haïtienne

fait confiance

aux bandes armées de Buteur Métayer

 

Port-au-Prince, 23 février 2004 (AHP)

La plateforme politique des 184 a rejeté lundi le plan de paix proposé par la comunauté internationnale, accusant celle-ci de n'avoir pas réclamé le depart du président Jean Bertrand Aristide. Le chef de l'Etat a donné samedi son aval à ce plan qui prévoit entre autre que le président Aristide accomplisse son mandat constitutionnel qui arrrive à terme, en février 2006.

. Le numéro 1 de la plateforme, André Apaid Jr, a accusé le président Aristide d'être responsable des violences commises aux Gonaïves, au Cap-Haïtien et ailleurs par des homms armés se réclamant de l'opposition.Ils ont également libéré de nombreux prisonniers dont des trafiquans de drogue

Pour sa part, l'ancien sénateur Paul Denis a fait savoir que les violences ne cesseront qu'après le départ de M.Aristide, a-t-il lancé, tout en proclamant que la plateforme des 184 mène une lutte pacifique.

Invité à condamner les exactions commises par des hommes se réclamant de l'opposition, ujn autre leader de l'opposition, Evans Paul s'est contenté d'affirmer que sa coalition a reçu des garanties des bandes armée qu'elles déposeront les armes aussitôt après le départ du chef de l'Etat. " Ils nous ont fait des promesses, pourquoi ne devrions-nous pas leur faire confiance", a-t-il fait savoir.Des hommes armés de l'opposition ont annoncé samedi qu'ils marcheraient sur la capitale.

Des membres d'organisations populaires et de la sociéte civile ont décrété la mobilisaton pour empêcher, ont-ils dit, les partisans armés de l'opposition d'accomplir leur plan macabre. " Il n'y a rien que nous ne ferons pour ne pas retourner dans le maquis et protéger la population des membres du FRAPH et des anciennes forces armées d'Haiti FADH", ont prévenu des groupes d'hommes qui ont érigé dimanche des barrages dans le quartier du Canapé-Vert.

Des sources dignes de foi ont indiqué dimanche À l'AHP que les hommes armés qui opèrent aux gonaïves auraient exercé des pressions sur les responsables port-au-princiens de la plateforme pour qu'ls refusent le plan de la commmunauté internationale.

La veille, l'un des porte-parole de l'opposition aux Gonaïves, Buteur Métayer s'était demandé quel serait son sort si la platefome arrivait à s'entendre avec les autorités gouvernementales. Le plan de paix soumis aux parrties en conflit ne fait aucune allusion aux bandes armées qui ont pris la population des Gonaïves en otage

Le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell avait indiqué samedi qu'"il est temps que l'opposition se rende compte que ses griefs, qu'ils soient légitimes ou non, ne seront pas examinés si elle se ligue avec les voyous et les assassins".

En Haïti, de nombreux secteurs s'attendent à ce que la comunauuté internationale assume ses responsabilités face aux violences commises par les bandes armées conduites par des membres de l'ancienne armée et du "groupe terroriste FRAPH" et face aussi au refus de l'opposition de favoriser une issue pacifique à la crise.

En dépit des violences, plusieurs ccentaines de milliers d'haïtiens ont paticipé dimanche à la troisième soiree du carrnaval haïtien.


 

21 février 2004

C'est vrai: le Groupe 184

préfère FRAPH/FADH à Aristide

André Apaid ----------------------Jodel Chamblain

 

Haiti Support Group, le 21 février 2004

Haiti Press Network

Le groupe des 184 organisations et associations de la société civile a formellement rejeté samedi le plan de sortie de crise présenté par la communauté internationale.Le groupe a appelé la population à rester mobiliser afin d'obtenir la démission du président Aristide.

Nous réitérons notre position, le Président Jean Bertrand Aristide doit partir, il représente le problème du pays, a déclaré Andy Apaid porte-parole de la société civile qui a demandé à la communauté internationale de prendre ses responsabilités vis à vis d'Haïti.

Andy Apaid a rendu le Président Jean Bertrand Aristide responsable de la situation de violence qui sévit actuellement dans le pays. « C'est lui (Aristide) qui a distribué des armes et favorisé la formation de gangs armés pour massacrer la population, intimider les partis politiques et faire taire toute opposition contre son pouvoir », a soutenu André Apaid.

Intervenant lors d'une conférence de presse, le responsable du groupe des 184 a demandé à la communauté internationale de prendre ses responsabilités vis à vis d'Haïti sur la base d'un juste retour des choses.

Attendons de voir comment la coalition des cyniques va encore se débrouiller pour faire porter le chapeau au président Aristide! Pour que le FRAPH puisse terminer les massacres qu'il avait entamés dans la nuit du 30 septembre 1991.

Certains devraient quand même se méfier de la résistance populaire qui réserve souvent des surprises!


20 février 2004

NOUVELLES

de Presse

 

Jesse Jackson accuse l'administration Bush

de soutenir tacitement les groupes terroristes en Haïti

 

Nouvelles du 19 février 2004

Jesse Jackson accuse l'administration Bush d'apporter un soutien tacite aux groupes terroristes qui opèrent en Haïti en refusant d'intervenir Washington, 19 février 2004 -(AHP)-

Le leader noir américain, Jesse Jackson a fait savoir jeudi que le gouvernement américain apportait un soutien tacite aux groupes armés de l'opposition qui sèment la terreur dans de nombreuses régions du pays, en refusant d'intervenir en Haïti. "Cest une contradiction de vouloir favoriser la démocratie en Irak, pendant qu'on reste indiférent au cas d'Haïti, qui se trouve dans l'hémisphère, s'est insurgé M. Jackson.

Le pasteur noir accuse l'administration Bush et l'Union Européenne de refuser d'apporter leur soutien au gouvernement Aristide, un gouvernement démocratiquement élu, a-t-il dit, souligant que la crise politique haïtienne est une crise à caractère hémisphérique et international. M. Jackson a accusé les Etats-Unis d'être responsable en partie du pourrissement de la crise pour avoir gelé l'aide économique à ce pays.

Jesse Jackson avait écrit récemment à l'administration Bush pour lui demander de reprendre son assistance économique à Haïti. Dans cette correspondance, il avait également appelé les autorités américaines à déléguer en Haïti un fonctionnaire de haut rang pour persuader les responsables de l'opposition de la nécessité de revenir à la table des négociations.


 

Des experts militaires américains du commandement Sud

attendus dans les prochains jours en Haïti

Washington, 19 février 2004 -(AHP)-

Un groupe d'experts militaires américains du commandemnent Sud doivent entrer dans les prochains jour à port-au-prince pour évaluer la situation des officiels américains en poste dans le pays, a fait savoir jeudi un responsable du département d'Etat.

La délégation travaillera également sur un plan de sécurité de nature à encourager les haïtiens à rester chex eux. De nombreux citoyens sont confrontés à un grave problème de sécurité depuis l'arrivée des chefs du groupe terroristes FRAPH à la tête des partisans armés de l'opposition aux Gonaïves.

Selon l'officiel du département d'Etat, le Pentagone se penche actuellement sur le dossier de la sécurité en Haïti dans le but d'évacuer si nécessaire environ 20.000 américains qui résident en Haïti. La délégation d'experts aura des séances de travail avec les responsables de l'ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince.


Le gouvernement américain propose un nouveau plan

pour une sortie pacifique de la crise haïtienne

Washington, 19 février 2004 -(AHP)-

Le gouvernement américain a proposé jeudi un nouveau plan pour favoriser une sortie pacifique de la crise haïtienne. Le porte-parole du départrement d'Etat, Richard Boucher a fait savoir que ce plan a été présenté lors d'une conférence entre les représentants des Etats-Unis, du Canada, de la France de l'OEA et de la CARICOM. Ce nouveau plan contient de nombreux points communs avec celui présenté récemment par la communauté des caraïbes. Il appelle à la libération des prisonniers politiques, à des changements au sein de la police nationale, au désarmemet des gangs armés de tous bords. Le nouveau plan prévoit également la possibilité pour tous les secteurs de manifester pacifiquement et la formation d'un conseil électoral indépendant. Les violences provoquiées lors de l'attaque de commissariats de police dans plusieurs régions du pays par des partisans armés de l'opposition ont fait une cinquantaine de morts. La violence s'est intensifiée depuis le début du soutien accordé par des chefs de groupes terroristes aux partisans de l'opposition. 3 policiers ont en effet été tués en début de semaine lors d'une attaque menée par des chefs du groupe terroriste FRAPH Louis Jodel Chamblain et l'ancien sergent Jean Baptiste.


Les leaders des TKL de St Jean Bosco

lancent une mise en garde aux nantis

qui veulent renverser les autorités constitutionnelles

 

Port-au-Prince, 19 février 2004 -(AHP)-

Les leaders des TKL de St Jean Bosco et de JPP, Paul Raymond et René Civil, ont lancé ce jeudi une mise en grade aux nantis qui soutiennent ont-ils dit, les actes terroristes commis par les partisans armés de la plate-forme de l'opposition qui cherchent à renverser les autorités constitutionnelles.

Paul Raymond et René Civil ont fait savoir que la population est prête à utiliser tous les moyens pour se défendre contre la bande armée dirigée par le chef du FRAPH Louis Jodel Chamblain et l'ancien commissaire de police Guy Philippe. Ces derniers ont pris depuis samedi la tête de la plate-forme aux Gonaïves d'où ils ont lancé des attaques contre des commissariats de police dans plusieurs régions du Plateau-Central.

A Hinche, ils ont assassiné le commissaire départemental et deux autres policiers. MM. Raymond et Civil appellent les autorités haïtiennes à convoquer l'ambassadeur dominicain en Haïti pour qu'il fournisse des explications sur la présence de ces hommes armés sur le sol national puisqu'ils résidaient en République Dominicaine.


 

Chavannes Jean Baptiste

opposé à une force de paix internationale

 

Port-au-Prince, 19 février 2004 -(AHP)-

Le leader du Mouvement des Paysans de Papay (MPP) Chavannes Jean Baptiste, s'est déclaré jeudi opposé au déploiement en Haïti de toute force de paix internationale, deux jours après s'être entretenus avec les responsables du groupe paramilitaire FRAHP qui collaborent avec la plate-forme des 184

Chavannes Jean Baptiste qui reconnait avoir reçu chez lui l'ancien sergent Joseph Jean Baptiste qui opère aux côtés de Louis Jodel Chamblain, s'est fait son porte-parole, en assurant que les auteurs des actes de terreur commis aux Gonaïves et dans d'autres régions du pays, déposeront les armes une fois que le président Aristide serait renversé.

C'est alors et alors seulement que le pays serait pacifié et que le sang cesserait de couler, a lancé le chef du MPP. "Les dirigeants du FRAPH et de l'ancienne armée d'Haïti poursuivent les mêmes objectifs que nous, a déclaré Chavannes Jean Baptiste, tout en tentant de faire croire que leurs méthodes sont différentes".

L'ancien sergent Jean-Baptiste qui se trouve avec Louis Jodel Chamblain a la tête des partisans armés de l'opposition est un ancien porte-parole des miliraires démobilisés. Il avait été arrêté sous le gouvernement Préval au local du MDN à Port-au-Prince.

Dans une interview accordée mercredi à Lucia Newman de CNN, l'un des responsables de la plate-forme politique des 184, Evans Paul (K-plim) a estimé que la poluation était soulagée depuis l'arrivée des hommes du chef terroriste, Louis Jodel Chamblin. Ces bandits qui soutiennent l'action de l'opposition sont accompagnés de mercenaires s'exprimant en espagnol.


 

Le carnaval "renaissance" sera

un succès populaire

 

Port-au-Prince, 19 février 2004 -(AHP)-

Les membres de la commission chargée d'organiser le carnaval 2004, ont fait savoir jeudi que toutes les dispositions ont été prises pour favoriser le bon déroulement des festivités carnavalesques à Port-au-Prince. Le carnaval 2004 qui sera organisé sous le thème "Renaissance", permettra à la population haïtienne de se défouler pendant 5 jours à travers tout le pays, du 20 au 24 février.

Le Ministre ai de la Culture Leslie Voltaire également président du comité organisateur du carmaval de cette année, a fait savoir que 30 millions de gourdes ont été débloquées par l'Etat haïtien pour la réalisation de ces festivités. Leslie Voltaire qui présentait à la presse le programme des 5 jours a assuré que le carnaval 2004 sera cette année encore un succès populaire.

Les festivités carnavalesques débuteront le vendredi 20 février avec le carnaval de la jeunesse devant le local du collège Bird à midi. Pour sa part, le secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports, Hermane Nau, a indiqué que le carnaval de la jeunesse qui se poursuivra jusqu'à minuit, sera marqué par des défilés de toutes sortes qui couvriront plusieurs périodes dont celles des indiens et des héros de l'indépendance.

Selon Hermane Nau, ces chars seront accompagnés par plusieurs groupes dont Relax band et des DJ. Le directeur du MUPANAH Pradel Henriquez, a indiqué que la commission animation du carnaval a eu des séances de travail avec 24 groupes misicaux. Selon M. Henriquez, 90% de ces groupes feront partie du cortège carnavalesque.Il a cité entre autres groupes, Tokay, Koudjay, Racine Barak, Bòbèch et des DJ.


 

NOUVELLES

de Presse

19 février 2004

Guy Philippe et Louis Jodel Chamblain

annoncent la reconstitution de l'Armée

 

Gonaïves, 18 février 2004 -(AHP)-

L'ancien militaire Guy Philippe qui a pris récemment la tête de l'opposition armée aux Gonaïves; de concert avec le responsable de l'organisation terroriste FRAPH, a annoncé ce mercredi la reconstitution des anciennes Force Armées d'Haïti (FADH).

Guy Philippe a fait savoir qu'il a rejoint la plateforme des 184, à la suite notamment de demandes répétées des partisans de l'opposition aux Gonaïves et des apels lancés par des médias affiiliés à la plateforme et dont les journalistes se sont déclarés menacés.

Les Forces Armées d'Haïti avaient été dissoutes en 1994 au retour d'exil du président Jean Bertrand Aristide qui avait été renversé par un sanglant coup d'état le 30 septembre 1991. Les FADH et le FRAPH sont responsables de la mort de plus de 5 mille personnes de 1991 à 1994.

Dans une récente interview au journal la presse de Montréal, le chef de la plateforme politique de l'opposition, André Apaid, s'était déclaré favorable au retour de l'Armée. Guy Philippe qui a rejoint samedi en compagnie du No 1 du FRAPH, Louis Jodel Chamblain, le camp de la plateforme des 184, a indiqué que son armée va poursuivre ses attaques jusqu'au renversement des autorités constitutionnelles.

Il a pressé la communauté internationale de faire pression sur le président Aristide pour qu'il quitte le pouvoir, sinon le sang va continuer à couler, a-t-il menacé. 3 policioers ont été tués à Hinche et un commissariat a été envahi et pillé par des partisans de l'opposition à Belladères, depuis l'alliance FRAPH/Plateforme avec des anciens militaires.

Jusqu'aux élections du 16 décembre 1990 qui ont amené Jean Bertrand Aristide au pouvoir, le pouvoir avait toujours été donné ou repris en Haïti par l'armée d'Haïti

Les responsables de la plateforme de l'opposition qui comprend entre autres des associations du secteurs des affaires, des organisations de droits humains et des médias privés refusent toujours de condamner les exactions commises par leurs partisans avec à leur tête le criminel en cavale Louis Jodel Chamblain et le repris de justice Jean Tatoune.


Un membre de l'organisation combattante BALEWOUZE

dément les rumeurs sur la situation à Saint-Marc

St-Marc, 18 février 2004 -(AHP)-

Un membre de l'organisation populaire "Bale Wouze" basée à St-Marc, Byron Odigé, a rejeté mercredi les informations selon lesquelles les acivités seraient totalement paralysées dans cette ville,ces derniers jours. A part l'école qui ne fonctionne pas durant la période carnavalesque, toutes les activités fonctionnent normalement à ST-Marc, a fait savoir Byron Odigé.

Selon lui, les menaces proférées par les membres de la plate-forme de l'opposition contre la ville de ST-Marc ne leur font pas peur. "Toute la population st-marcoise est prête à livrer bataille aux bandits conduits par les membres du FRAPH en vue de défendre les intérêts de cette ville si la police ne peut pas assumer ses responsabilités", a lancé Byron Odigé. AH 18 février 2004


La Plate-forme des Organisations de Cité Soleil

met les bandits des Gonaïves en défi d'attaquer la capitale

 

La Plate-forme des Organisations de Cité Soleil, (PLATFOSS) a mis au défi le groupe d'hommes armés opérant aux Gonaïves d'entrer à Port-au-Prince. Lors d'une rencontre avec la presse, un des membres de la PLATFOSS, John Joseph Joël, a invité la population de Cité Soleil à rester mobilisée en vue de faire échec à toute éventuelle attaque des bandes armées sur les locaux des institutions publiques et commissariats de police de la région métropolitaine.

John Joseph Joel a, par ailleurs invité les partisans de l'opposition opérant aux Gonaïves et à Hinche à prendre le chemin des urnes s'ils veulent accéder au pouvoir. La plate-forme des organisations de Cite Soleil a fait savoir que toute tentative de coup d'état est vouée à l'échec.

Pour sa part, l'ancien maire de Delmas , Ernst Erilus, a sollicité le support de la communauté internationale pour venir en aide à la police nationale afin de faire face aux actes terroristes commis contre la population. Ernst Erilus s'est adressé particulièrement aux Etats-Unis qui, selon lui, ont beaucoup d'intérêts qui sont menacés en Haïti par les bandes armées

Selon l'ancien maire, les membres de la PLATFOSS sont déja mobilisés pour affronter les partisans de l'opposition conduits désormais par des membres du FRAPH et de l'ancienne armée. Les membres de la PLATFOSS ont sollicité l'aide des Etats-Unis afin de faire face à tous ceux veulent arriver au pouvoir par les armes sans passer par les élections.


Un dirigeant du Front Révolutionnaire Charlot Jacquelin

favorable à une coopération internationale

pour "aider à combattre le terrorisme en Haïti"

 

Port-au-Prince, 18 février 2004 -(AHP)-

Un dirigeant du Front Révolutionnaire Charlot Jacquelin, Dacius Ecclésiaste, s'est déclaré mercredi favorable à l'envoi d'une force de police internationale en Haïti dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Dacius Ecclésiaste a rejeté toute idée de participation de la France à ce projet, tout en lançant un appel aux communautés noires du monde entier afin de venir en aide à la population haïtienne en ces moments difficiles.

Il a dénoncé les manoeuvres d'un secteur de la communauté internationale qui tente a-t-il dit, d'affaiblir le président Aristide pour le porter à démissionner. Plusieurs secteurs ont accusé la France d'avoir financé la plateforme politique des 184 pour mener des actions de déstabilisation en Haïti, suite à la demande de restitution de la dette de l'indépendance payée en 1825 à l'ancienne puissance coloniale pour reconnaitre l'indépendance haïtienne proclamée le 1er janvier 1804.


Les unités spécialisées de la PNH

assumeront leurs responsabilités historiques

 

Port-au-Prince, 18 février 2004 -(AHP)-

Un conseiller politique du président Aristide, Dismie César, a annoncé mercredi que les unités spécialisées de la police nationale libèreront incessammemt la ville des Gonaïves et celle de Hinche aux mains des partisans de la plateforme de l'opposition conduits désormais par des anciens militaires et des membres du groupe paramilitaire FRAPH.

Selon Dismie César, les autorités policières assumeront leurs responsabilités historiques dans cette conjoncture spéciale. Il a fait savoir que beaucoup de secteurs qui parlaient de paix et de dialogue montrent aujourd'hui clairement qu'ils sont les pricipaux auteurs et supporteurs des actes terroristes qui secouent le pays.

Face aux menaces de coup d'état qui planent sur le pays, la population doit rester mobilisée pour contrecarrer les actions des hommes armés tarvaillant à la solde de la plate-forme des 184, a-t-il lancé.

Dismie César a donné par ailleurs, l'assurance que le carnaval 2004 se déroulera normalement dans la capitale haïtienne. Concernant les rumeurs selon lesquelles l'ancien membre des FADH Guy Philippe et des partisans armés de l'opposition s'attaqueraient à la population de Port-au-Prince pendant la période carnavalesque, M. César a souligné que la population restera toujours mobilisée pour leur barrer la route aux côtés de la police. Le conseiller politique du chef de l'Etat a invité les haïtiens à se défouler pendant les 5 jours du carnaval.


Appels à la mobilisation

contre les violences de l'opposition et du FRAPH

 

Port-au-Prince, 18 février 2004 -(AHP)-

Le chef de cabinet du secrétaire d'Etat à la Sécurité Publique Dany Fabien, a dénoncé mercredi l'opposition haïtienne qui a fait entrer, a-t-il dit, au pays des membres de l'ancienne Force Armée d'Haïti et du groupe paramilitaire FRAPH

Dany Fabien a appelé la population qui a subi les actes de violences de l'ancienne armée d'Haïti et du FRAPH, pendant la période du coup d'Etat, à se mobiliser pour faire échec aux manoeuvres des terroristes. M. Fabien a également demandé à la population de s'organiser dans les quartiers populaires pour barrer la route aux terroristes qui sèment la terreur dans plusieurs régions du pays.

Pour leur part, les Organisations Populaires de la zone métrolitaine de Port-au-Prince se disent mobilisées contre toute éventuelle attaque des partisans de la plate-forme des 184 conduits par le repris de justice Jean Tatoune, Guy Philippe et Louis Jodel Chamblain. Ces OP ont estimé que la nation haïtienne est en danger avec les actes terroristes commis, ont-ils dit, par les partisans de l'opposition qui contrôlent les Gonaïves et la ville de Hinche.

Le leader de l'organisation Jeunesse Pouvoir Populaire René Civil, a annoncé que des membres d'OP ont déjà commencé à monter la garde devant les commissariats de police de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. René Civil a fait savoir que la population est en état de légitime défense par rapport à ces bandits qui tentent d'éliminer les acquis démocratiques du peuple haïtien.

Deux autres responsables d'OP, Delva Daniel et Wench Luc, ont déclaré privilégier la voie pacifique mais ont fait savoir qu'ils donneront une réponse proportionnelle aux attaques des membres de la plate-forme de l'opposition. Ils appellent l'opposition à condamner ces actes terroristes si elle entend oeuvrer effectivement en faveur de l'établissement de la démocratie dans le pays.


Le leader de l'ALLAH dénonce le laxisme du pouvoir

et le cynisme de l'opposition

 

Port-au-Prince, 18 février 2004 -(AHP)-

Le leader de l'Alliance pour la Libération et l'Avancement d'Haïti (ALLAH), Reynold Georges, a dénoncé mardi le laxisme du pouvoir dans la gestion de la situation de violence qui sévit actuellement dans le pays. Reynold Georges a estimé que les autorités gouvernementales devraient adopter des mesures d'envergure pour contrer l'action de ceux qui sèment la terreur dans le pays.

Il a déclaré déplorer que les responsables gouvernementaux aient laissé pourrir la situation au point qu'on commence à enregistrer des victimes innocentes. Reynold a déploré par ailleurs, que la plate-forme politique de l'opposition n'ait toujours pas condamné les actes de violence commis par ses partisans .

Selon Reynold Georges, cette attitude témoigne du cynisme de cette coalition politique qui veut arriver au pouvoir dit-il, par tous les moyens.

 


 

18 février 2004

 

Le président Aristide continuera de respecter

la constitution

et le mandat populaire

 

Port-au-Prince, 17 février 2004 (AHP)

Le président Jean Bertrand Aristide, a réítéré qu'il continuera de respecter la constitution en respectant le mandat que lui a confié la population haïtienne. Le mandat du chef de l'Etat arrive à terme en février 2006 date de la passation du pouvoir à un nouveau président issu d'élections.

Dans une interview accordée au New-York Time, M. Aristide a une nouvelle fois appelé l'opposition à freiner les actes de terreur commis par ses partisans dans plusieurs régions du pays et à emprunter la voie du dialogue et de la négociation pour résoudre la crise.

Dans une déclaration lundi au palais national, le chef de l'Etat avait averti qu'il ne négocierait pas avec des terroristes mais avec ceux qui se positionnent clairement contre les actes de violence commis par les partisans de l'opposition. Le président Aristide a condamné l'attaque perpétrée lundi contre le commissariat de police de Hinche par des partisans de l'opposition de concert avec des membres de l'organisation terroriste FRAPH qui ont assassiné le commissaire Maxime Jonas et deux autres policiers.

Plusieurs secteurs de la communauté internationale se sont déclarés gênés de la "déchéance" qui est allée jusqu'à s'allier avec un groupe terroriste, le FRAPH, responsable de plusieurs tueries en Haïti pendant la période du coup d'état militaire de 1991.La plate-forme politique de l'opposition peine elle-même à se démarquer des violences commisses par ses partisans est ses nouveaux alliés du FRAPH aux Gonaïves ou dans le Plateau-Central.

Le chef de l'Etat a informé que des dispositions ont été prises en vue de contrer l'action des groupes armés qui sèment la mort dans plusieurs régions du pays. Pour sa part, l'ancien député de Hinche, Joseph André Jeune, a indiqué mardi que le représentant local de la plate-forme des 184 Chavannes Jean-Baptiste était de mêche avec ceux qui opèrent actuellement dans le Plateau-Central.

La ville de Hinche était calme toute la journée. Les partisans de l'opposition et les membres du FRAPH n'étaient pas visibles dans les rues mais ils ont continué à piller le commissariat incendié la veille. Les policiers épargnés dans l'attaque de la veille se sont retranchés dans le commissariat de Mirebalais (bas Plateau-Central) que les terroristes avaient menacé d'incendier au cours de la journée.


Un avocat des victimes du massacre de Raboteau

craint de nouveaux massacres Port-au-Prince,

 

17 février 2004 -(AHP)

L'avocat des victimes du massacre de Raboteau Me Mario Joseph, a déclaré mardi craindre la perpétration de nouveaux massacres dans le pays avec le retour de membres de l'ancienne armée et du corps paramilitaire FRAPH aux côtés de la plate-forme de l'opposition.

Selon Me Mario Joseph, depuis l'évasion de prison du repris de justice Jean Tatoune, des proches des victimes du massacre du 22 avril 1994 avaient dû gagner le maquis. Il a estimé que la présence en Haïti de l'ancien responsable du FRAPH Louis Jodel Chamblain est annonciatrice d'événements macabres pour le pays.

Mario Joseph n'écarte pas la possibilité que ceux qu'ils nomment les assoiffés de pouvoir se livrent à des exactions beaucoup plus graves que celles commises pendant la période du coup d'état de 1991.

Il appelle à la mobilisation tous les haïtiens épris de liberté et de démocratie pour faire échec aux manoeuvres de l'opposition. Par ailleurs, Mario Joseph s'est déclaré scandalisé du fait que des leaders de la plate-forme de l'opposition cautionnent les crimes commis par leurs partisans de concert avec des membres du FRAPH contre les intérêts du pays.

Il ne fait aucun doute que l'opposition est derrière toutes les violences qui secouent actuellement a-t-il fait savoir, ajoutant que ce virage de la plate-forme laisse planer de sévères menaces sur l'avenir de la démocratie en Haïti.

 


Mobilisation du mouvement populaire

contre les bandits armés

 

Port-au-Prince, 17 février 2004 (AHP)

Le leader des TKL de ST Jean Bosco Paul Raymond, a indiqué jeudi que le secteur populaire est mobilisé en vue de contrer l'action conjointe des partisans armés de la plate-forme de l'opposition et du FRAPH qui opèrent dans plusieurs régions du pays.

Toutefois, Paul Raymond dit continuer à privilégier une solution pacifique à la crise en dépit a-t-il dit, du fait que l'opposition s'est déjà engagée dans une lutte armée contre la population.

Paul Raymond invite la population et le secteur populaire de tous les coins du pays à veiller nuit et jour pour contrecarrer l'action des terroristes, pour éviter un nouveau coup d'état dans le pays.

"La plate-forme de l'opposition a fait alliance avec des terroristes pour déstabiliser le pays et reconstituer l'ancienne force armée d'Haïti et l'ancien groupe paramilitaire FRAPH pour exterminer la population". Estimant qu'il n'y a aucune fierté pour l'opposition de se jeter aveuglément dans la violence pour tenter d'arriver au pouvoir, le leader des TKL a déclaré que le secteur populaire et la majorité de la population ne se laisseront pas éliminer par les terroristes.


Le premier ministre appelle la communauté internationale à aider Haïti

dans sa lutte contre "les terroristes

Port-au-Prince, 17 février 2004 (AHP)

Le Premier Ministre haïtien Yvon Neptune a réaffirmé mardi que des dispositions sont en train d'être adoptées pour contrer les actes terroristes commis par des partisans de l'opposition de concert avec des membres du groupe paramilitaire FRAPH, aux Gonaïves et dans le Plateau-Central.Le chef du gouvernement qui intervenait dans le cadre de la 59è édition des mardis de la presse, a fait savoir que sur la base d'un ensemble d'accords signés avec la communauté internationale, Haïti doit bénéficier de la présence d'une force de police internationale pour encadrer la jeune police nationale.

Des partisans de l'oppposition avec à leur tête le chef du FRAPH Louis Jodel Chamblain ont assassiné le commissaire de police de Hinche et deux autres policiers avant de brûler et piller le commissariat. Selon Yvon Neptune, la présence de la force internationale devrait également aider les autorités à combattre les trafiquants de drogue et d'armes et des terroristes qui sèment le deuil au sein de la population.

"Les terroristes veulent à tout prix renverser les autorités constitutionnelles en vue de pouvoir contrôler l'Etat via ses différentes institutions et ses ports, ce qui leur faciliterait la tache dans le cadre du trafic des drogues", a souligné M. Neptune. Yvon Neptune a rappelé que même les pays qui disposent d'armes et de moyens techniques modernes continuent d'êtres victimes des actes terroristes.

Toutefois, ces grands pays développent de la solidarité pour lutter contre le terrorisme qui constitue a-t-il dit, un problème majeur dans le monde. M. Neptune invite la communauté internationale à respecter ses engagements vis-à-vis des accords passés avec Haïti dans le cadre de la lutte contre la drogue et le terrorisme. Une bonne partie de la communauté internationale a une grande part de responsabilité dans ce qui se passe actuellement en Haïti par son comportement passif a-t-il dit.

Le premier ministre a également condamné les sanctions économiques imposées au pays qui est de ce fait incapable de se doter de moyens techniques efficaces pouvant lui permettre de lutter contre les trafiquants de drogue et les terroristes. Le chef du gouvernement a déploré par ailleurs le comportement de l'opposition qui, au lieu de favoriser l'organisation d'élections dans le pays pour résoudre la crise, ont choisi délibérément la voie de la violence et de la confrontation en semant le deuil au sein de la société civile et parmi les policiers.

Il s'est déclaré inquiet face à la montée des actes de violence perpétrés par les bandits dans le pays. Yvon Neptune a fait savoir que le gouvernement, en accord avec la communauté internationale, continuera de travailler avec tous les citoyens qui veulent soutenir le processus de l'instauration de la démocratie dans le pays en renforçant ses institutions et en garantissant le droit de manifestation de tous les citoyens conformément à la constitution de 1987. Le Premier Ministre dit croire que seule l'organisation d'élections peut aider à résoudre la crise et renforcer les institutions dans le pays.


17 février 2004

NOUVELLES

de l'Agence Haïtienne de Presse

 

Le CARLI dénonce la collaboration de l'opposition

avec des criminels en cavale:

 

Port-au-Prince, 16 février 2004 -(AHP)-

Le Comité des Avocats pour le Respect des Libertés Individuelles (CARLI), s'est déclaré lundi préoccupé suite aux informations selon lesquelles des bandits impliqués dans de nombreuses violations des droits humains seraient aux Gonaïves. Des membres de l'opposition aux Gonaïves ont affirmé samedi bénéficier du soutien actif d'anciens militaires et d'autres individidus accusés d'avoir commis des crimes contre le peuple haitien

Il s'agirait d'un ancien responsable du groupe paramilitaire FRAPH, Louis Jodel Chamblain, qui a causé la mort de plusieurs milliers de personnes pendant la période du coup d'Etat militaire de 1991 et d'un ancien directeur départemental de la police Guy Philippe accusé dans de nombreuses violations de droits de l'homme.

"La présence de ces hommes dans le pays, annoncerait-elle le retour en force des criminels du coup d'Etat militaire dont Raoul Cédras, Philippe Biamby, Michel François et Emmanuel Constant", s'est interrogé le CARLI dans une note de presse dont copie a été envoyée à l'AHP. Selon cette organisation des droits de l'homme, aucun Etat de droit ne peut se construire sur l'oubli ou l'impunité.

Tous les violateurs des droits de l'hommes doivent être poursuivis et jugés conformément à la justice pénale et aux traités internationaux ralatifs aus droits de l'homme notamment la convention sur l'imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, a souligné le CARLI. Le CARLI en profite pour rappeler que la violence en toutes circonstances n'aboutit jamais à une solution définitive et que seul un combat pacifique bien coordonné peut nous aider à bâtir une société démocratique et un Etat de droit.

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