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ACTUALITÉS JUIN 2004


1 juillet 2004

Le CDRPH accuse certaines organisations de droits humains

de vouloir se substituer à la justice

Port-au-Prince, 30 juin 2004 -(AHP)- Le Centre de Documentation et de Rechaerche pour la Promotion et le Respect des Droits Humanins, a accusé mercredi sans les citer certaines organisations de droits humains de vouloir se substituer à la justice.

Réagissant sur le dossier de la Scierie, le secrétaire général du Centre, Jean Rodrigue Israël, a condamné la position des secteurs proches du nouveau régime qui se font complice de la politique du silence, en occultant à dessein des abus graves commis aux dépens des partisans de Fanmi Lavalas.

Quoi qu'ils puissent faire la vérité jaillira et ils seront confondus, a fait savoir M. Israel. Le Centre de Documentation et de Recherche pour la Promotion et le Respect des Droits Humains appelle à la distribution d'une justice équitable , tout en formulant le souhait que l'appareil judiciaire arrive à se libérer du joug de l'exécutif.


 

Justice: des organisations de droits humains

basées dans le Nord du pays dénoncent la complicité tacite

des autorités intérimaires avec les anciens rebelles

 

Cap-haïtien, 30 juin 2004

Plusieurs organisations des droits humains basées dans le Nord du pays ont accusé mercredi les autorités intérimaires de n'avoir rien entrepris pour faire fonctionner l'appareil judiciaire dans cette région du pays. Depuis les événements du 29 février, le parquet du tribunal civil du Cap-Haïtien est dysfonctionnel, les archives de cette institution ayant été détruites par les rebelles lors du mouvement de l'ancienne opposition.

L'Organisme Universitaire pour la Défense des Droits de l'homme (OUDH), a dénoncé les violations graves des droits de citoyens par les militaires démobilisés qui continuent de procéder à des arrestations au sein de la population alors qu'ils n'ont aucune légalité pour agir de la sorte.

Le coordonnateur général de l'OUDH, Barthelemy Jean Noël, a condamneé toutes les arrestations effectuées par les anciens militaires, malgré la libération ce mercredi de Jean Reynald Julien, frère de l'ancien délégué départemental Jean Myrtho Julien.

Jean Reynald Julien avait été arrêté lundi dernier par les anciens rebelles. Barthelemy Jean Noël a plaidé en faveur de l'adoption de mesures pour favoriser la libération toutes les personnes arrêtées par des individus sans qualité. AHP 30 juin 2004


Des militants Lavalas du Bel-air accusent Bernard Gousse

d'utiliser l'appareil judiciaire pour persécuter les partisans de Fanmi Lavalas

Port-au-Prince, 30 juin 2004

Des militants Lavalas du quartier populaire de Bel-air, ont accusé mercredi le ministre intérimaire de la justice Bernard Gousse d'utiliser l'appareil judiciaire pour persécuter les partisans de Fanmi Lavalas.

Selon un de ces militants, Ti Lou ainsi connu, Me Bernard Gousse qui représente le groupe des 184 au sein du gouvernement Latortue, est un farouche opposant aux lavalassiens contre lesquels il a lancé une chasse à l'homme contre tous les partisans d'Aristide.

Un autre militant a fait savoir que l'appareil judiciaire ne jouit d'aucune indépendance par rapport aux secteurs politiques au pouvoir dont le groupe des 184. La justice est actuellement au service d'un seul secteur politique qui l'utilise démesurément pour persécuter ses adversaries, ont-ils encore fait savoir. AHP 30 juin 2004


30 juin 2004

Les cellules de base Lavalas rejettent les accusations

contre le premier ministre Yvon Neptune

et accusent M. Bernard Gousse de parrainer

les opérations de chasse aux sorcières

Port-au-Prince, 29 juin 2004 -(AHP)

Les responsables des cellules de Fanmi Lavalas et des TKL de St Jean Bosco, ont rejeté formellement mardi les accusations des partisans de l'ancienne opposition selon lesquelles l'ancien premier ministre Yvon Neptune aurait quelque chose à voir avec ce qu'ils appellent le massacre de la Scierie.

Un porte-parole des cellules, Claudy Sidney, a accusé le ministre intérimaire de la justice Bernard Gousse, un des représentants du groupe des 184 dans le gouvernement intérimaire, d'être derrière l'arrestation de Yvon Netune et des autres cadres de Fanmi Lavalas.

Bernard Gousse est un revanchard qui ne réunit nullement les qualités pour être un bon ministre de la justice, étant juge et partie, a lancé Claudy Sidney, Il a fait savoir que l'arrestation de l'ancien premier ministre Yvon Neptune participe de la vague de persécutions politiques enclenchées par le gouvernement en place pour assouvir sa soif de vengeance et pour écarter de la scène politique tous ceux qui n'adhèrent pas à l'évangile anti-Aristide.

"Pourquoi les autorités intérimaires ne procèdent-elles pas à l'arrestation des membres de l'organisation populaire Ramicos qui ont assassiné et brûlé vifs près d'une vingtaine de membres de Fanmi Lavalas et incendié des commissariats et des bureaux publics,", s'est interrogé le responsable des cellules de Fanmi Lavalas.

Les membres des cellules de Fanmi Lavalas qui annoncent un sit-in pour le 2 juillet prochain à Port-au-Prince, se déclarent déterminés à se mobiliser pacifiquement contre le gouvernement Latortue.

Par ailleurs, le porte-parole des cellules de Fanmi Lavalas a accusé ceux qui oeuvrent à la reconstitution de l'armée d'Haïti et qui se battent pour des postes dans l'administration publique d'être responsables des dernières violences enregistrées au pays dont l'incendie éclaté dans le centre commercial de Port-au-Prince et l'assassinat du directeur général de la compagnie Air-France en Haïti.

Les membres des cellules de base de Fanmi Lavalas se sont également déclarés étonnés de voir les Nations Unies collaborer avec les anciens rebelles qui ont commis des exactions dans le Plateau-Central.

Des militants Lavalas du quartier populaire du Bel-air avaient accusé lundi le gouvernement Latortue de resserrer l'étau sur les cadres et militants Lavalas en raison du refus du parti d'intégrer le nouveau Conseil Electoral Provisoire.

Ces militants appellent le gouvernement intérimaire à prouver l'implication de l'ancien premier ministre dans ce que certains secteurs appellent le massacre de la Scierie. Ils se sont déclarés étonnés du fait que certains secteurs pro-gouvernementaux entretiennent tout un tollé autour des déclarations de l'ambassade des Etats-Unis appelant les autorités intérimaires à ouvrir une enquête juste, impartiale pour prouver la responsabilité de M. Neptune dans le dossier.

Selon les militants du Bel-Air, la présente opération chasse aux sorcières s'apparente à celle qui avait prévalu en Haïti en 1957 après l'arrivée au pouvoir de François (papa Doc) Duvalier.


29 juin 2004

Le scandale de l'emprisonnement

du dernier premier ministre constitutionnel Yvon Neptune

 

Port-au-Prince, 28 juin 2004 -(AHP)-

L'organisation politique Fanmi Lavalas a inscrit lundi l'emprisonnement de l'ancien premier ministre Yvon Neptune dans le cadre de la vague de persécutions politiques lancées contre les cadres et membres du parti. M. Neptune est incarcéré depuis dimanche à la prison centrale de Port-au-Prince, après qu'il se fut rendu à la police.

Une Radio pro-gouvernementale de Port-au-Prince avait annoncé la veille qu'un mandat d'amener avait été émis contre lui en rapport avec un présumé massacre qui aurait été perpétré le 11 février 2004 dans la localité de la Scierie à Saint-Marc

Un porte-parole de Fanmi Lavalas Gilvert Angervil, a dénoncé l'indécence du gouvernement intérimaire qui s'acharne, a-t-il dit, à persécuter les partisans de Fanmi Lavalas alors que les auteurs des crimes perpétrés par les partisans de l'ancienne opposition continuent de jouir de l'impunité la plus parfaite.

Gilvert Angervil a fait savoir que l'emprisonnement de l'ancien premier ministre Yvon Neptune et d'autres cadres de Fanmi Lavalas participe de la démarche du gouvernement Latortue de persécuter les proches du parti pour faire plaisir aux trafiquants de toutes sortes.

Pour sa part, la Coalition Nationale pour les Droits des Haïtiens (NCHR), à la base des accusations contre M. Neptune, s'est réjoui de l'incarcération de M. Neptune qu'il qualifie de bon pas pour la justice haïtienne. Dans une entrevue lundi sur Radio Solidarité, le directeur exécutif de la NCHR Pierre Espérance, a fait savoir qu'il n'a jamais accusé Yvon Neptune, mais qu'il doit plutôt répondre aux questions de la justice puisqu'il se trouvait à Saint-Marc 48 heures avant ce qu'iil appele le masaccre de la Scierie.

Dans un communiqué, l'ambassade des Etats-Unis appelle les autorités intérimaires à ouvrir une enquête juste, impartiale pour prouver la responsabilité de M. Neptune dans le massacre de la Scierie. Elle demande aux autorités haïtiennes de veiller à la dignité de l'ancien premier ministre et surtout à assurer sa sécurité.

L'ambassade a souligné par ailleurs le rôle crucial et courageux que M. Neptune a joué pour assurer une succession pacifique après le départ en exil de Jean Bertrand Aristide. L'appel du gouvernement américain en faveur du respect de la dignité de l'ancien premier ministre et de l'ouverture d'une enquête sérieuse pour prouver que ce dernier est effectivement impliqué dans le dossier de la scierie a provoqué un tollé parmi les secteurrs de l'ancienne opposition qui affirment que la justice haïtienne n'a d'ordre à recevoir d'aucun secteur étranger.

La Fondation 30 Septembre a dénoncé le comportement du gouvernement Latortue qui fait tout, dit-elle, pour jeter ou maintenir en prison des cadres de militants de Fanmi Lavalas. Un porte-parolede la Fondation Gilbert Elméus, a déclaré ne pas comprendre la démarche du gouvernement intérimaire qui consiste a-t-il dit, à persécuter ses adversaires politiques alors qu'il garantit une impunité totale aux auteurs des assassinats de nombreux policiers et de membres de la société civile et de la mise à sac de plusieurs commissariaits de police lors de l'insurrection de l'anciennne opposition.

Gilbert Elméus appelle les autorités en place à prouver l'existence d'un massacre à la Scierie et l'implication de l'ancien premier ministre Yvon Neptune dans ledit massacre.

Selon le responsable du Comité de Défense des Droits du Peuple Haïtien (CDPH), Ronald St-Jean, le présumé massacre de la Scierie n'est rien d'autre qu'un montage visant à justifier la campagne de persécutions enclenchée par le gouvernement Latortue contre les cadres et militants de Fanmi Lavalas.

Des responsables politiques de l'ancienne opposition dont le secrétaire général de la Convention Unité Démocratique, Evans Paul (Kplim), se sont réjoui de l'emprisonnement de M. Neptune. Des partisans du Ramicos et de l'ancienne opposition en général à Saint-Marc, ont également salué la chasse enclenchée contre les partisans de Fanmi Lavalas.

Parallèlement, une Radio pro-gouvernementale de Port-au-prince, a fait savoir qu'à côté des bonnes nouvelles, il y en avait également de mauvaises. A ce propos, la station a dit disposer d'informations selon lesquelles un complot serait ourdi depuis l'Afrique pour faire échouer le mandat du gouvernement intérimaire de Gérard Latortue qu'elle affirme vouuloir défendre.


Fanmi Lavalas

Not pou lapres

27 jen 2004

Yon lòt fwa ankò pwofesyonèl koudeta yo pote yon kou tèrib kont demokrasi ak lajistis nan peyi Dayiti lè yo arète jou ki te 27 jen a 10è Mesye Yvon Neptune ansyen prezidan Asanble Nasyonal, premye minis gouvènman konstitisyonel la e manm Fanmi Lavalas.Fanmi Lavalas ap rele amwe kont tout abi, arestasyon abitrè, pèsekisyon, asasinay fòs fè nwa ap fè nan peyi depi 29 fevriye an.

Fanmi Lavalas pa ka rete endiferan devan zak ki mete andanje: Konstitisyon Peyi an, Deklarasyon Inivèsel Dwa Moun ak prensip demokratik yo.

Komisyon Kominikasyon Fanmi Lavalas nan yon tèt kole ak tout mann Oganizasyon an nan tout peyi ak nan dizièm lan leve vwa yo pou rele anmwe.

Yon kidnapin se te deja twop. Mete malere deyò ak kout baton nan kay lojman sosio katye 2004 yo te achte pou rale souf anba pri lwaye, mete dife nan etalaj ti machan anba lavil, bourade epi mete nan prison manm ak patizan Fanmi an pa akseptab

Fanmi Lavalas ap egzije respè dwa tout sitwayen nan peyi a e liberasyon Premye minis Yvon Neptune, Sò Ann ak tout lòt manm Fanmi an ki nan prizon Fanmi Lavalas ap mande pèp la kenbe modòd mobilizasyon manch long ak rezistans pasifik jouk lòd konstitisyonel la tounen.

Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò Ansanm ansanm nou se Lavalas.

Commission de Communication

Docteur Rudy Hériveau - Docteur Maryse Narcisse - Sénateur Ivon Feuillé - Député Gilvert Angervil - Maître Bel Angelot - Monsieur Mario Dupuy - Monsieur Jonas Peti

 


24 juin 2004

James B. Foley réclame la levée des mesures d'interdiction de départ

prises à l'encontre d'anciens dignitaires Lavalas

 

Selon l'AHP 22 juin 2004, l'ambassadeur américain en Haïti James B. Foley, a demandé au gouvernement intérimaire de lever les mesures d'interdiction de départ prises à l'encontre d'anciens dirigeants Lavalas.

Selon M. Foley, il est inconcevable que ces mesures soient encore en vigueur 4 mois après le départ du président Aristide sans qu'il y ait poursuite judiciaire.

"Les Etats-Unis ainsi que les autres pays de la communauté internationale conçoivent mal que ces mesures soient encore en vigueur" .

Pour sa part, le leader de l'Alliance pour la Libération et l'Avancement d'Haïti (ALLAH), Reynold Georges, a abondé dans le même sens. Selon lui, ces mesures illégales et arbitraires constituent une violation grave des droits de l'homme.

Il a fait savoir qu'on ne peut interdire à quelqu'un de voyager sans que des poursuites judiciaires ne soient engagées contre lui. "Il est temps qu'on en finisse avec ces pratiques anti-constitutionnelles qui restreignent la liberté des citoyens", a lancé Reynold Georges arguant que personne n'a besoin d'autorisation spéciale d'un gouvernement intérimaire pour voyager.

Le leader de l'Alliance pour la Libération et l'Avancement d'Haïti (ALLAH), Reynold Georges,

a accusé la plate-forme de l'ancienne opposition d'avoir provoqué, a-t-il dit, l'occupation du pays par des troupes étrangères.

Selon Renold Georges, il était préférable de négocier une sortie de crise avec le président Jean Bertrand Aristide que de conduire le pays vers une occupation.

Il a rendu ceux qui ont provoqué cette occupation responsables des actes de violation des droits de l'homme commis par les occupants, notamment les perquisitions chez des citoyens du pays par les militaires étrangers à des heures indues et sans la présence de juges de paix.

Le leader de l'ALLAH s'est montré particulièrement critique vis-à-vis de ceux qui, autrefois, avaient déclaré qu'ils n'étaient pas interessé à la politique et qui, aujourd'hui détiennent la mojorité des portes-feuilles ministérielles.

De l'avis du juriste Osner Févry

Le juriste Osner Févry a déclaré, jeudi 24 juin 2004, que la mesure mesure d'interdiction de départ prise à l'encontre d'anciens dignitaires de l'administration Lavalas constituait une atteinte grave à la liberté des gens et un abus de pouvoir.

Osner Févry a qualifié d'erreur grave de la part du gouvernement intérimaire le maintien de cette mesure qu'il qualifie d'illégale, plus de 4 mois après son adoption. Selon lui, il n'est pas normal qu'une personne soit interdite de quitter le pays si elle ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire.


24 juin 2004

 

Le dernier Premier Ministre haïtien Yvon Neptune

présente Fanmi Lavalas comme une force

dans la lutte pour la démocratie

 

Dans une déclaration à Radio Solidarité (21 juin 2004, AHP), Yvon Neptune a déploré le fait que tous les membres du gouvernement en place se soient livrés tête baissée dans une politique anti-Lavalas.

Il a estimé que les autorités provisoires ne manifestent aucun intérêt à diriger selon la loi. Selon M. Neptune, ceux qui sont coupables de crimes et de massacres contre la population ainsi que leurs commanditaires, des contrebandiers et des experts en blanchiment d'argent, courent encore les rues en toute impunité.

L'ancien représentant national ai de Fanmi Lavalas plaide en faveur de la professionnalisation de la police nationale et déplore le fait que jusqu'ici aucune décision claire n'ait été prise sur le dossier des militaires démobilisés.

Depuis les événements du 29 février, le pays a reculé d'au moins 10 ans, a-t-il fait remarquer, estimant que le gouvernement, la justice, et la police fonctionnent totalement en dehors de la constitution de 1987.

Yvon Neptune en a profité pour inviter tous les dirigeants et les membres du parti à ne pas se laisser prendre dans le piège de certains politiciens qui veulent faire comprendre que Fanmi Lavalas se confondait avec le gouvernement, en rappelant que le parti fêtera son huitième anniversaire en novembre prochain.

Selon lui, la force de Fanmi Lavas reste et demeure son souci de travailler pour le bien-être de la majorité populaire, soulignant que le parti n'a jamais bouclé un mandat gouvernemental avec la coopération normale de la communauté internationale.

M. Neptune appelle les cadres et les partisans de Fanmi Lavalas à continuer d'encourager l'unité et à mobiliser toutes leurs compétences en vue de permettre au parti de continuer d'être une force dans le cadre de la lutte pour l'avancement de la démocratie dans le pays.

 


19 juin 2004

 

Nouvelle manifestation de Fanmi Lavalas

contre le coup d'Etat du 29 février

 

Des milliers de militants et supporters de Fanmi Lavalas ont manifesté vendredi 18 juin 2004 dans les rues de Port-au-Prince, plus de 5.000 partisans du président Jean-Bertrand Aristide, selon l'Associated Press, appelant à son retour et accusant le gouvernement américain de l'avoir contraint à partir.

Les manifestants dont beaucoup portaient des T-shirts et des casquettes à l'effigie de Jean-Bertrand Aristide, chantaient "Georges Bush a enlevé Aristide" et "Mobilisation pour le retour d'Aristide"

La manifestation qui s'est déroulée sans violences est partie du quartier de Bel Air et a achevé sa course à proximité du palais présidentiel.

Les manifestants ont invité tous les secteurs du pays, notamment les anciens militaires et les étudiants, à s'unir à eux "même s'ils ne partagent pas avec nous la même opinion politique".

D'autres jouaient du tambour et d'autres instruments en brandissant des photos d'Aristide.

Des patrouilles de marines US et de la police anti-émeutes haïtiennes suivaient la manifestation.

Des manifestants disaient que de nouvelles élections présidentielles ne seraient pas légitimes si Aristide n'était pas candidat.

Aristide a déclaré récemment qu'il veut retourner en Haïti un jour, mais dans des conditions correctes.

"Nous ne pouvons jamais participer à des élections sans le retour d'Aristide" a déclaré un jeune mécanicien de 21 ans.

"Nous ne pouvons jamais participer à des élections avec ces gens du pouvoir intérimaire" a renchéri un chômeur de 40 ans qui participait à la marche.

Ils ont dénoncé également l'Organisation des Etats Américains (OEA) qu'ils accusent "d'appuyer le coup d'état perpétré par les Etats-Unis en Haïti", ce qui est en contradiction, ont-ils dit, à l'article 20 de la charte de l'organisation hémisphérique.


Le président Jean Bertrand Aristide appelle le peuple haïtien

à la mobilisation en vue du rétablissement de la paix

et du retour à l'ordre constitutionnel dans le pays

 

Port-au-Prince, 18 juin 2004 (AHP)

Le président Jean Bertrand Aristide a appelé ce vendredi le peuple haïtien à "continuer de se mobiliser en vue du rétablissement de la paix et du retour à l'ordre constitutionnelle dans le pays".

Jean Bertrand Aristide qui participait depuis l'Afrique du Sud à une émission sur plusieurs stations de Radio aux Etats-Unis, a dénoncé les nombreux cas de vols, de viols et de kidnapping enregistrés ces derniers temps dans le pays.

M. Aristide a démenti les informations selon lesquelles il aurait signé sa lettre de démission le 29 février dernier juste avant de quitter le pays et annoncé la publication prochaine d'un livre sur les événements du 29 février.

Il a également démenti les informations qui laisseraient entendre qu'il est actuellement l'un des hommes les plus riches du monde. "C'est pour tenter de cacher leur incompétence que les autorités intérimaires m'accusent de tout faire", a déclaré Jean Bertrand Aristide qui estime que les dirigeants actuels ne peuvent rien faire pour le pays.

Concernant son implication présumé dans le trafic de la drogue, Jean Bertrand Aristide a rappelé que son gouvernement faisait tout pour combattre ce fléau. Il a promis de faire toute la lumière sur ce dossier et sur beaucoup d'autres points dans son livre.


15 juin 2004

L'organisation politique Fanmi Lavalas réitère sa position

de ne pas intégrer le nouveau CEP dans les conditions actuelles

 

L'organisation politique Fanmi Lavalas a réitéré lundi sa position de ne pas intégrer le Conseil Electoral Provisoire dans les conditions actuelles. Des cadres du parti vivant en exil depuis le 29 février se sont réunis samedi à Miami pour réaffirmer leur position de résister pacifiquement au pouvoir en place.

Un membre de la coordination de Fanmi Lavalas à New-York, Pierre Florestal, a fait savoir qu'il n'est pas question pour le parti d'intégrer un quelconque CEP alors que son leader a été victime d'un coup d'état, a-t-il dit.

Pierre Florestal a appelé également à l'arrêt des persécutions dont sont l'objet les militants du parti à travers le pays et de la campagne de dénigrement menée contre Fanmi Lavalas. Un sit-in devait être organisé lundi après-midi à Manhattan contre la présence de Gérard Latortue, actuellement en visite aux Etats-Unis. Selon Pierre Florestal, ce sit-in devrait être l'occasion pour les Haïtiens de New-York d'exprimer leur désaccord avec Gérard Latortue qui a pris le pouvoir, a-t-il dit, à la faveur d'événements troublants. AHP 14 juin 2004


Des militants Lavalas annoncent la tenue d'une manifestation

le 18 juin prochain à Port-au-Prince

Des militants Lavalas regroupés au sein de l'organisation Cellule Nationale de Réflexion des Organisations Populaires, ont annoncé lundi la tenue d'une manifestation pour le 18 juin à Port-au-Prince.

Le porte-parole de l'organisation Alix Jean, a fait savoir que cette manifestation sera l'occasion pour les militants Lavalas de dénoncer les persecutions, les abus et les injustices dont sont victimes les partisans de Fanmi Lavalas et le départ forcé, a-t-il dit, du président Aristide le 29 février.

Alix Jean qui réitère l'attachement des militants Lavalas à M. Aristide, a déclaré appuyer la décision du parti de ne pas désigner de représentant au nouveau Conseil Electoral. Ces militants ont réclamé la fin des persécutions et des arrestations arbitraires et le retour à l'ordre constitutionnel pour permettre ont-ils dit, au pays de prendre les rails de la démocratie et du progrès. AHP 14 juin 2004


13 juin 2004

Robert Ménard cherche à profiter du coup d'Etat du 29 février

pour renforcer son influence colonialiste

sur les medias haïtiens

 

Le secrétaire général de l'Association des Journalistes Haïtiens (AJH), Guyler C. Delva, a accusé vendredi le responsable de Reporters Sans Frontières (RSF) Robert Ménard de mettre en danger les médias haïtiens qui n'ont pas soutenu le mouvement anti-Aristide.

A l'issue d'une mission spéciale en Haïti M. Ménard avait annoncé avoir rompu ses relations avec l'AJH, après la remise du prix Brignol Lindor au correspondant de Radio Solidarité dans le Plateau Central. Robert Ménard a estimé que la station n'avait pas condamné l'assassinat à coups de machettes de Brignol Lindor perpétré le 3 décembre 2001 à Petit-Goâve parce que son correspondant dans cette région avait précisé que ce crime avait été commis peu après une attaque également à la machette perpétrée contre un membre d'organisation populaire, Joseph Céus Duverger qui avait été laissé pour mort.

Guy Delva s'est dit également choqué de l'attitude de M. Ménard qui par ses déclarations, intempestives et intéressées place les medias qui n'ont pas soutenu le mouvement anti-Aristide dans l'oeil du cyclone de ceux qui font la promotion de la pensée unique . Je ne m'explique pas pourquoi Robert Ménard a choisi de fragiliser davantage les médias qui font déjà l'objet de menaces ou qui sont accusées d'être pro-lavalas, dont Radio Solidarité, Mélodie FM, Guinen et Tropik, a déclaré M. Delva.

Il a également estimé que l'anti-aristidisme primaire du secrétaire général de Reporters Sans frontières le pousse à justifier la fermeture de Radio Télé Timoun alors le gouvernement intérimaire lui-même est embarrassé par ce dossier.C'est en effet, M. Ménard qui a annoncé que la fermeture de ces deux médias n'avait aucun motif politique.

Par ailleurs, Guy Delva s'est interrogé sur l'attitude suspecte et indécente, de Robert Ménard qui lui a reproché le fait qu'il a appelé le gouvernement intérimaire à agir pour freiner les exactions commises par les militaires démobilisés dans le Plateau-Central. Selon Guy Delva, le dirigeant de Reporters Sans Frontières s'est montré exaspéré par les critiques faites contre le gouvernement intérimaire quant à sa passivité par rapport aux exactions commises par les anciens militaires . Souce : AHP 11 juin 2004


8 juin 2004

Aristide ouvert au dialogue

avec les Nations Unies, les Etats-Unis, la France,

pour préparer son retour en Haïti à terme

 

PRETORIA, 7 juin 2004

Le président haïtien Jean Bertrand Aristide, depuis son domicile temporaire en Afrique du Sud, s'est dit lundi prêt au "dialogue" avec les Nations Unies, les Etats-Unis, la France, afin de préparer à terme son retour en Haïti. "Le dialogue peut être une des meilleures façons de préparer le terrain pour mon retour", a déclaré Aristide à Pretoria, lors d'une conférence de presse aux côtés de Nkosazana Dlamini-Zuma, ministre des Affaires étrangères de l'Afrique du Sud .

Aristide s'est dit "ouvert au dialogue avec les autorités françaises si les autorités françaises le souhaitent (...) ouvert au dialogue avec les autorités américaines si les autorités américaines le souhaitent".

"Je suis prêt à travailler avec l'ONU", a-t-il ajouté.

Mais il a assuré depuis son pays d'accueil qu'il n'entendait pas "s'engager dans une quelconque forme d'activité politique qui viserait à (me) faire rentrer tôt dans de mauvaises conditions" en Haïti. Jean-Bertrand Aristide avait été contraint de quitter son pays, le 29 février, par la France et les Etats-Unis

Aristide qui était accompagné de son épouse Mildred à la conférence de presse à Union Buildings, siège du gouvernement sud-africain, s'est dit convaincu que "l'immense majorité du peuple haïtien continue de lutter d'une manière pacifique pour mon retour". "A mes partisans aujourd'hui encore je dis: on ne répond pas à la violence par la violence", a ajouté Aristide.

Sur ses activités en Afrique du Sud, il a indiqué qu'il était "grandement occupé à écrire un livre". L'ancien président haïtien était arrivé le 31 mai en Afrique du Sud accompagné de son épouse et de ses deux fillettes. Il avait été accueilli en personne par le président sud-africain Thabo Mbeki à l'aéroport de Johannesburg.

L'Afrique du Sud a expliqué avoir accepté d'accueillir "temporairement" Aristide jusqu'à ce que la situation se stabilise à Haïti, au titre de contribution de Pretoria à la recherche d'une solutin dans ce pays. Dlamini-Zuma avait précisé peu après que Jean Bertrand Aristide sera pendant son séjour en Afrique du Sud, "un homme libre". "Il ne va pas organiser une lutte armée à Haïti à partir d'ici. Il peut parler à n'importe qui".


8 juin 2004

Journée latino-américaine de la presse

le secrétaire général de l'AJH déplore que

plusieurs stations de Radio

soient dans l'impossibilité de fonctionner

 

Port-au-Prince, 7 juin 2004 -(AHP)

Le secrétaire général de l'Association des Journalistes Haïtiens (AJH), Joseph Guyler C. Delva, a déclaré lundi déplorer que nombreuses stations de Radio et de Télévision soeint aujourd'hui dysfonctionnelles.

Guy Delva a fait ces déclarations à l'occasion de la journée latino-américaine de la liberté de la presse. Certains médias ont été sabotés ou saccagés par les anciens rebelles, d'autres fermés par les autorités provisoires. C'est le cas des Radio et Télévision Timoun, propriété de la fondation Aristide pour la Démocratie.

Radio Pyramide, Radio Vérité, Radio Télé Konbit et Radio Télé Timoun figurent sur la liste des médias en difficulté pour avoir été sabotés lors du mouvement anti-Aristide lancé par la plateforme de l'ex-opposition. Guy Delva invite tous les secteurs à faire preuve de tolérance envers les médias non-alignés.

Plusieurs secteurs ont dénoncé par ailleurs le fait qu'aucune mesure de justice n'a été prise contre les auteurs de ces actes qui sont pourtant bien connus. Ils ont également déploré le fait qu'une Radio et une Télévision privées aient été fermées depuis le 18 mai par le gouvernement Latortue pour des motifs jusqu'ici inconnus.

Parallèlement, plusieurs journalistes et correspondants de presse ont été arrêtés ces derniers mois à Port-au-Prince et en province par des partisans de l'ancienne opposition ou par la police. C'est le cas du cameraman de Télétimoun et des correspondants de Radio Solidarité et de Tropik FM.

Le secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF) qui n'a pas été très bruyant ces derniers mois dans le dossier des dernières violations de la liberté de la presse en Haïti, arrive ce lundi en Haïti où il droit participer à une cérémonie organisée par l'Assossiation des Journalistes Haïtiens dans le cadre de la remise du prix Jean Léopold Dominique.

Ce prix est accordé cette année au directeur de Radio Hispagnola de Trou du Nord, Pierre Elie Sem qui avait été grièvement blessé en janvier dernier au Cap-Haïtien. 4 autres prix sont également décernés dans le cadre de cette journée.


3 juin 2004

Le secrétaire général de l'AJH dénonce l'arrestation

d'un cameraman de Télétimoun et se dit inquiet

pour la liberté de la presse en Haïti

 

Port-au-Prince, 2 juin 2004 -(AHP)

Le secrétaire général de l'Association des Journalistes Haïtiens (AJH), Guyler C. Delva, a condamné mercredi l'arrestation du cameraman de Télé Tmoun Arince Laguerre. Guy Delva qui affirme avoir rencontré le commissaire du gouvernement sur le dossier, a fait savoir que les autorités judiciaires ne sont en mesure de fournir aucune preuve sur la participation du cameramen dans dans une quelconque action illégale.

Selon M. Delva, il s'agit d'une arrestation arbitraire, puisqu'elle a été effectuée, a-t-il dit, sans mandat et sans la présence d'un juge de paix pour faire le constat des cartouches que des policiers affirment avoir découvertes dans la poche d'Arince Laguerre.

Le cameraman de téletimoun a fait savoir qu'il n'avait aucune cartouche dans la poche lors de son arrestation le 28 mai. Guy Delva estime cette accusation farfelue et grotesque. "Si la police ne peut pas procéder à l'arrestation des bandits et criminels en cavale, comment peut-elle justifier l'arrestation d'un journaliste même dans le cas où des cartouches auraient été retrouvées dans sa poche", s'est interrogé le secrétaire général de l'AJH. M. Delva réclame la libération immédiate d'Aryns Laguerre.

Cette arrestation illégale ne peut que causer du tort, a-t-il dit, au gouvernement provisoire. Le responsable de l'AJH s'est déclaré par ailleurs préoccupé pour la liberté de la presse dans le pays. Lorsque les autorités provisoires décident d'apposer des scellés sur les locaux de Radio Télé Timoun sans aucun jugement, on ne peut ne pas être préoccupé, a-t-il fait savoir.

Il a indiqué qu'en dépit des rencontres qu'il a eues avec le ministre de la justice, Bernard Gousse, le dossier de Radio et Télétimoun reste toujours confus. La fermeture de ces deux médias peut être considérée comme un acte politique, a-t-il indiqué, affirmant ne pas comprendre pourquoi le gouverment intérimaire laisse fonctionner l'oeuvre sociale "la Fondation Aristide pour la Démocratie", alors qu'il fait apposer des scellés sur les locaux de Radio et Télé Timoun, propriétés de ladite Fondation qui les héberge de surcroit.

"Si un gouvernement décide de fermer un média en raison du fait qu'il n'est pas d'accord avec sa ligne, ne s'agit-il pas d'une menace pour la liberté de la presse", s'est demandé Guy Delva qui rappelle que plusieurs secteurs avaient régulièrement appelé depuis le 29 février à la fermeture de Radio et Télé Timoun.


 

Le responsable du Comité de Défense du Peuple Haïtien

condamne l'arrestation d'un cameraman

de Télétimoun

Port-au-Prince, 2 juin 2004 (AHP)

Le responsible du Comité de Défense du Peuple Haïtien (CDPH), Ronald St Jean, a condamné mercredi le caractère illégal et arbitraire de l'arrestation et la détention du cameraman de Radio Télé Timoun Arince Laguerre. Selon M.St Jean, cet acte prouve clairement que la justice haïtienne est toujours à la traine du pouvoir politique.

L'arrestation du cameraman s'inscrit dans le cadre de la répression enclenchée contre des secteurs bien déterminés de la presse, a indiqué Ronald St Jean.

Il a par ailleurs dénoncé l'attitude des autorités intérimaires qui ont légalisé des armes détenues par les anciens militaires arrêtés le 18 mai dernier à Port-au-Prince alors qu'elles détiennent illégalement un journaliste sous prétexte que 4 projectiles auraient été retrouvées en sa possession.

Selon M. St Jean, cet acte participe d'une campagne de persécutions contre les partisans et présumés proches du président Aristide.

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